Inspirés par la philosophie low-tech, des chercheurs ont mesuré la pertinence de la parabole solaire pour décarboner notre cuisson des aliments, en oscultant le cycle de vie d'un tel dispositif.
Tirer parti de la stabilité thermique du sous-sol pour chauffer des bâtiments en surface : c’est le principe de la géothermie. À Rennes, une ligne de métro a été équipée. Les retours sont prometteurs.
L’urgence climatique justifie-t-elle la relance du nucléaire en France ? Les réponses ne sont pas les mêmes pour le nucléaire historique et pour les nouveaux réacteurs.
La politique industrielle et environnementale française cible les plus grands sites de production. Il ne faudrait pas pour autant négliger les ETI qui appellent des politiques différentes.
Luc Bodineau, Ademe (Agence de la transition écologique)
La quantité d'électricité à produire pour atteindre les objectifs fixés par l’UE en matière d’électro-carburants est incompatible avec une hausse conséquente du trafic.
La décarbonisation du secteur, les dynamiques de relocalisation et de digitalisation, ainsi que la remise en cause du duopole Airbus-Boeing, sont les grandes questions qui animent l’aéronautique.
Besoin en investissement, en travailleurs, conséquences sur la croissance et l’inflation : une équipe pluridisciplinaire a modélisé les conséquences sur l’économie réelle de la transition énergétique.
La décarbonation, qui nécessite beaucoup de capital, conduit les grandes entreprises à délaisser progressivement la recherche de l’avantage concurrentiel par la baisse du coût du travail.
Le développement de transports en commun permet-il d’améliorer l’accès aux emplois des plus pauvres ? Des chercheurs de l'Ecole des Ponts-ParisTech ont analysé le cas de l’Ile-de-France.
Dans son essai « Bifurcations », le sociologue et économiste Pierre Veltz distingue dans cette notion relativement floue des dimensions individuelles, systémiques et structurelles.
Déjà en manque de moyens pour décarboner leur industrie ou se tourner vers des alternatives plus vertes, ils pourraient en plus être privés des revenus tirés des exportations vers l’Europe.
Selon une étude, une politique qui ne viserait qu’une réduction des émissions (nettes) de CO₂ ne suffirait pas à contenir dans une fourchette de 1,5 à 2°C la hausse des températures d’ici 2100.
Fabrice Flipo, Institut Mines-Télécom Business School
Le gouvernement vient d’adopter un plan de sobriété énergétique et de créer un Haut Comité pour un numérique coresponsable. Ils invoquent la sobriété, à raison ?
La crise inflationniste actuelle ouvre une fenêtre d’opportunité pour créer un nouveau paradigme technico-économique qui avantage les technologies vertes.
Les entreprises parlent de carboneutralité, décarbonisation atteinte du net zéro. Certaines visent même l’horizon 2030. À l’heure actuelle, il s’agit d’objectifs quasi impossibles.