Gabriel Moisan, Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR)
Avoir des pieds plats asymptomatiques n’est pas problématique et ne nécessite pas de traitement. Il y a un besoin important de déboulonner ce mythe important.
L’injonction à une science en accès libre favorise un commerce éditorial prédateur, mais les changements récents du processus d’évaluation académique posent les bases d’une réponse collective.
De la publication dans les revues savantes, en passant par le financement de la recherche, la science au Québec doit se faire en anglais pour être reconnue.
Les études précliniques constituent une partie importante de la recherche biomédicale. L’incapacité à reproduire les résultats de la recherche suggère la nécessité d’améliorer la qualité des études.
« Peer Community In » ouvre la voie à une réappropriation par les chercheurs de leur système d’évaluation et de publication et une plus grande transparence dans la chaîne de production des savoirs.
Comment fonctionne en général la soumission d’un article à une revue de recherche ? Pourquoi les modes d’évaluation évoluent-ils ? Quelques repères sur l’« open peer review ».
Romain Sordello, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)
Alors que la connaissance scientifique n’a jamais été aussi dense et que la préservation de la biodiversité n’a jamais été aussi urgente, comment élaborer une expertise fiable et transparente ?
Cet épisode est dédié à la notion de « peer review », l’évaluation par les pairs, un aspect fondamental de la production de la science. Comprendre ce procédé permet de distinguer qui est légitime à s’exprimer sur un problème donné aux yeux de la communauté scientifique.
Certaines revues ont constaté une baisse de publications du côté des chercheuses pendant la crise de la Covid-19. Loin d’être une simple parenthèse, ce décrochage peut avoir des conséquences durables.
Les motivations des chercheurs pour ouvrir leurs recherches sont multiples, mais les jeunes s’interrogent sur la prise en compte de ces pratiques dans l’évaluation, en particulier à l’embauche.
Yves Gingras, Université du Québec à Montréal (UQAM) and Mahdi Khelfaoui, Université du Québec à Montréal (UQAM)
Les revues scientifiques sont dirigées par des chercheurs, experts de la discipline, qui travaillent, dans ce cadre, pour les maisons d’édition scientifique. Deux cas de dérives du système.
Retour critique sur l’emballement médiatique qui a suivi l’annonce par des chercheurs italiens de liens possibles entre pollution de l’air et diffusion rapide du coronavirus dans certaines régions.
Est-il possible de faire de la science dans l’urgence ? Les règles établies de validation des avancées scientifiques sont bouleversées par l’utilisation d’outils ouverts au grand public.
Bruno David, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)
La science ouverte pourrait être un changement majeur de paradigme dans le partage du savoir scientifique : ne plus le faire payer, partager tout simplement.
L’enjeu des articles scientifiques est là : valider les résultats de la recherche scientifique, les diffuser et assurer leur accessibilité sur le long terme.
Pour évaluer l’impact d’un travail de recherche, il existe désormais d’autres mesures que le nombre de citations dans les revues scientifiques les plus reconnues.
Le classement de Shanghai 2019 vient de paraître. Que mesure vraiment ce type de palmarès : qualité de la recherche, enseignement ou notoriété ? Et face à leur influence, quelle stratégie développer ?
Chargé de recherche au CNRS, Chercheur au Laboratoire Interdisciplinaire des Environnements Continentaux, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)