Les médias anglo-saxons avaient fait leur autocritique à l’issue de la victoire inattendue de Donald Trump en 2016. Mais quatre ans plus tard, ne sont-ils pas retombés dans leurs travers ?
Dans un contexte de défiance à l'égard des médias, comment les journalistes peuvent-ils regagner la confiance du public ? Le Brésil en donne quelques exemples.
Les aides publiques aux médias, d’un montant très élevé, sont opaques, injustes et peu efficaces. Elles pourraient être réorientées vers la défense et la promotion du journalisme d’intérêt public.
La parole militaire prend timidement une place plus grande dans l’espace public, reflétant le besoin de mieux expliquer le rôle joué par ceux qui mènent des guerres au nom de leurs concitoyens.
Les révélations sur la « ligue du LOL » interrogent la responsabilité des médias et des écoles, pointant aussi la difficile introspection d’une profession qui se voit « naturellement » humaniste.
Cette affaire illustre les rouages du cyberharcèlement et les mécanismes des attaques individuelles se transformant via les réseaux sociaux en véritable harcèlement de meute.
À travers le concept de malentendu partagé et de sa conséquence, la falsification de préférence, on peut comprendre le silence pendant tant d’années des victimes de la « ligue du LOL ».
De nombreux progrès ont eu lieu depuis 2015 dans l’édification de l’Europe de la sécurité. Mais l’Union se heurte toujours à toute une série de difficultés évoquées ici.
Jean-Marie Charon, École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS)
Les médias sont dans une position paradoxale : espace nécessaire de représentation, de démonstration de la force, ils suscitent l’exaspération des acteurs de la contestation.
25 personnalités, dont quelques prix Nobel, veulent « établir des garanties démocratiques sur l’information et la liberté d’opinion ». Si l’intention est bonne, les propositions sont inquiétantes.
Les médialabs aident à construire nos identités et humanités numériques. Ils nous permettent de comprendre et d’utiliser un « pouvoir d’agir » numérique !
Emmanuel Macron cherche un (improbable) point d’équilibre entre un Président jupitérien, un Président proche des Français et au charbon et une personnalité privée cool et moderne, à la Obama.
Qu’est devenue la « transition démocratique » et les espoirs qu’elle avait suscités ? Qu’est-il arrivé à toute cette énergie sociale réveillée par les zapatistes ?
Professeur, chercheur au Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement (LSCE), membre de l’Institut Universitaire de France, auteur contributif d’un chapitre des deux derniers rapports du GIEC, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay